Jacques GUIOT

 BIOGRAPHIE

Jacques GUIOT est né à Paris en 1942.

Diplômé des Beaux-Arts de Mulhouse, titulaire du Capes D’art Plastiques, il a exercé en tant que professeur de cette discipline pendant de nombreuses années, tout en présentant ses oeuvres lors d’expositions personnelles et collectives en Suisse, en Alsace et dans les départements voisins.

Après s’être fait connaître essentiellement par ses talents d’aquarelliste des paysages de la région frontalière du Sundgau, de la Petite Camargue alsacienne, J. Guiot a évolué vers des compositions plus abstraites, sur des formats plus importants où les espaces, le ciel, la terre, l’eau sont restés longtemps des éléments perceptibles. Il utilise aujourd’hui des techniques mixtes (acrylique, craies grasses, collages divers …) et mêle volontiers abstraction et figuration.

Ses oeuvres sont visibles dans plusieurs galeries de la région, notamment à Mulhouse à la Galerie « Un Matin de Mai», à la galerie «Nathalie Duchayne» à Saint-Tropez ainsi qu’à la galerie « 21» à Altkirch.

Citations

« Une toile ou un panneau de bois collé sur un châssis de lattes. Sur ce support, des morceaux de papier, de vieux journaux, des planches de cageots, du carton ondulé, tous matériaux pauvres et nobles à la fois. Ensuite vient la peinture, qui joue des accidents du terrain, masque, rehausse, laisse entrevoir ou transparaître. Figurative ou abstraite, la composition fait appel à la mémoire, aux associations d’idées, rebondit sur un mot, une ligne, ou simplement un coup de pinceau plus hardi que les autres. Ici affleurent les souvenirs ; là, peut-être s’agit-il d’apprivoiser les peurs d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas grave… il ne s’agit que de peinture. »

« J’ai souvent l’œil attiré par des objets modestes où le temps a tracé des chemins compliqués, parfois à demi recouverts. Leur image me poursuit longtemps ; sans doute est-ce cette fascination, pour une grande part, qui me conduit à peindre. »

« Plus que de lignes et de couleurs, la peinture, je crois, est faite de temps et de silence.
Si l’on veut entrer dans sa résonance, il faut s’arrêter et se taire.
Il arrive que rien ne se passe… mais quelques fois, on se met à « l’entendre » vraiment. »

Jacques Guiot